Washington D.C est l’une des plus jolies villes à visiter aux Etats-Unis, avec de nombreux parcs, monuments et musées extrêmement intéressants. La ville ne manque pas de points d’intérêts. Le Capitole, Washington Monument ou Lincoln Memorial, mais l’édifice que les visiteurs souhaitent voir en premier est la Maison-Blanche. Résidence officielle et bureau du président des États-Unis, c’est en effet l’un des bâtiments les plus emblématiques du pays.
L’architecture néo-classique dans toute sa splendeur
La Maison-Blanche est un grand manoir de style néo-classique, avec des détails rappelant l’architecture ionique grecque classique. La conception initiale de James Hoban était basée sur le modèle de la Leinster House à Dublin. Il n’incluait pas les portiques nord et sud. La Maison-Blanche n’est pas le seul monument néoclassique aux États-Unis. Presque tous les bâtiments officiels américains sont construits dans le même style, comme le Capitole ou le département du Trésor des États-Unis. On identifie parfois ces bâtiments comme relevant du « style fédéral ».
Une blancheur emblématique
Auparavant appelé « palais présidentiel » ou « manoir présidentiel », le nom de Maison-Blanche arrive à partir de 1811. D’après la légende, le bâtiment doit son nom à la peinture blanche appliquée sur les murs calcinés après que la Maison-Blanche ait été incendiée par les Anglais en 1814. En réalité, le bâtiment construit en grès d’Aquia poreux a été peint en blanc dès la fin de sa construction avec un mélange de chaux, de colle, de caséine et de plomb.
Des intérieurs colorés
La Maison-Blanche totalise 5 100 m², mais on ne s’en rend pas vraiment compte car de nombreuses pièces sont souterraines ou cachées par les arbres des jardins. Il y a quand même 132 pièces ! Parmi elles, on compte une flopée de salles colorées. Comme le salon ovale jaune, situé au-dessus du Bureau ovale, le salon vert, le salon bleu, le salon rouge. Les appartements présidentiels privés se situent au deuxième étage du corps principal de la résidence.
Construction
La construction commença en 1792. Un incendie l’endommagea ensuite en 1814. Elle a dû subir d’importantes réparations. Depuis le début des années 1960, chaque administration présidentielle a vu la Maison-Blanche comme une sorte de musée vivant, apportant des modifications au décor et préservant la structure et l’extérieur du bâtiment, mais n’altérant que très peu l’architecture et la disposition. Au début des années 1990, l’extérieur de la Maison-Blanche a subi une remise à neuf intensive avec le retrait de quelque 40 couches de peinture et la réparation et la repeinte de l’extérieur en grès.
En raison de l’importance de son occupant principal, la Maison-Blanche bénéficie d’une protection rigoureuse.