Une découverte en plein cœur de la Floride

Lors de notre dernier voyage aux États-Unis, nous avons découvert au fil de notre road trip un endroit assez méconnu du grand public. Effectivement après avoir parlé avec des locaux américains de pur souche de la petite bourgade d’Ocala, ils nous ont conseillé d’aller faire un tour au Silver Springs State Park.

Nous parquons notre grosse voiture américaine sur le parking cinquante fois trois grand pour la taille du parc et le nombre de visiteur. Un parc aquatique se trouve juste avant l’entrée mais ce n’est pas le but de notre visite ni de notre voyage. A l’entrée de la réserve, une très sympathique ranger nous accueille et nous explique les différentes possibilités du parc : de nombreuse balade y sont possible à pied, à vélo ou à cheval, un bateau à fond de verre afin d’observer le lit de la rivière sa faune et sa flore et des balades en kayaks. De belles installations sont également présentes avec restaurant, espace de pic nic, jardins, salle d’exposition et musée.

Nous décidons tout à fait naïvement de commencer notre visite par la balade en kayak. Nous louons donc cette petite embarcation en plastique pour deux personnes. Le responsable nous demande un numéro de téléphone portable pour des raisons de sécurité. Connaissant l’amour des sports nautiques par les téléphones portables, nous l’avions laissé dans la voiture. Ils nous interdisent de partir sans avoir un téléphone avec nous. Nous retournons donc à notre véhicule en s’étonnant et se demandant vraiment ce qu’il pourrait bien nous arriver dans une rivière sans courant qui ne dépasse pas le trente à quarante centimètres. Cela doit surement être encore des règles américaines. De plus ils n’auraient sûrement pas su nous téléphoner car les téléphones aux États-Unis ont besoin d’une option spéciale pour joindre un numéro hors USA. Mais bon comme on dis, les règles sont les règles et surtout en Amérique.

C’est à peine deux minutes après notre départ que nous comprenons. En effet à quelques mètres de notre maigre kayak, nous croisons rapidement un alligator aussi gros que notre frêle bateau. Celui-ci étant en train de faire la sieste sur la rive, on se rassure en se disant que ça doit surement être le seul. Plus loin nous observons de nombreuses tortues et nombreux poissons parfaitement visible dans cette eau transparente. Il ne nous a pas fallu beaucoup plus de temps pour de nouveau croiser la route de ces énormes carnivores. Il y a même un alligator qui est passé en dessous de notre pauvre kayak.

Cette petite balade tranquille sur le lit de la rivière a été beaucoup plus chargée en émotion que prévue, mais à côté de ça je vous la recommande vraiment. Au moins vous, vous serez prévenu de qui vous pourrez croiser sur votre route. Bon voyage.

La visite du Bronx à New York

Dynamique, multiculturel et animé, le Bronx fait assurément partie des arrondissements new-yorkais à visiter. Dans le cadre d’un road trip ou city trip, tant il recèle de lieux à découvrir.

Le Bronx est d’autant plus intéressant à sillonner lorsque l’on se rend compte de sa spectaculaire transformation. Au cours des dernières décennies, passé de l’un des endroits les plus dangereux des Etats-Unis à un lieu de rencontres, d’échanges et de fabuleuses expériences humaines.

Histoire

Berceau de la culture hip-hop, le Bronx est aussi un merveilleux mélange ethnique. Sa population présentant des origines très diverses : Hispaniques, Afro-Américains, Asiatiques, entre autres.

Les différents quartiers du Bronx ont conservé une bonne partie des spécificités architecturales des boroughs de New York. Entre les cours d’eau plus ou moins importants (l’Hudson bien sûr, mais aussi la Harlem River, l’East River et la baie Long Isand Sound) qui ceinturent le Bronx, se tiennent des immeubles d’habitation gorgés d’histoire et constituant l’âme de ses quartiers.

Configuration

Mais ne vous y trompez pas ; ce complexe urbain dispose aussi de vastes zones de verdure. 28 km2 de la superficie terrestre totale de l’arrondissement, soit le quart environ. Notamment à travers ses parcs (Pelham Bay, Van Cortlandt) et divers autres sites à ne surtout pas rater. A l’image du New York Botanical Garden, avec son impressionnante collection de merveilles botaniques, et du Bronx Zoo, qui n’est ni plus ni moins que le plus grand zoo urbain du monde. Le Woodlawn Cemetary fait également partie des principales zones vertes du Bronx. Une visite dans ce mémorial bâti il y a un siècle et demi constituera, sans l’ombre d’un doute, l’un des moments forts de votre voyage, par ses allées verdoyantes, ses multiples points d’eau et ses mausolées, véritables bijoux architecturaux.

Votre road trip à travers les Etats-Unis et passant par le Bronx n’en sera pas un si vous ne vous rendez pas au Yankees Stadium. Le stade de la mythique franchise de baseball des New York Yankees. Son enceinte de 50.000 places accueille également de gigantesques concerts.

Ne manquez pas non plus la Petite Italie. Elle située entre Arthur Avenue et la 187Rue, avec ses commerces typiquement italiens et ses envoûtants parfums de Sicile.

Vous l’aurez compris, votre voyage aux Etats-Unis gagnerait à inclure le Bronx parmi ses étapes-clés.

Le parc des Everglades pendant votre road trip en Floride

Les Everglades, un écosystème bien protégé

Situés aux États-Unis et plus spécifiquement dans l’État de Floride, les Everglades sont le fruit de la création d’un gigantesque parc national. Ce parc ouvert à tous, est vieux de plus de 6000 ans. Il recouvre une bonne partie du sud de la Floride sur plus de 200 km de long et 80 km de largeur.

Les everglades sont classés dans ce qu’on appelle la grande famille du patrimoine mondial de l’Unesco. En effet, celui-ci est devenu un parc national mondialement connu pour sa protection des espèces menacées. Cet écosystème est rempli de mangroves et de marécages et détient une multitude d’animaux. Les touristes pourront y admirer des crocodiles et des alligators. Mais également bien d’autres espèces comme des lamantins, des flamants rose, des poissons de toutes sortes ou encore des oiseaux aux couleurs multiples.

Attention aux moustiques…

Il y a deux grosses saisons dans le parc. La saison sèche qui se déroule de décembre à avril. Le taux d’humidité y est moindre et les températures y sont agréables. D’autre part, il y a la saison humide. Elle se passe de mai à novembre avec des taux d’humidité de plus de 90% avec des chaleurs dépassant les 33 degrés celsius. Cependant, pendant la saison humide on y trouve une apparition de moustiques plus abondante que pendant la saison sèche. N’oubliez pas votre antimoustique. Afin ne pas vous faire manger par ces petites bêtes et passez un voyage aux États-Unis sans démangésons!

Une activité à ne pas manquer !

Une des activités les plus touristiques du parc est sans conteste la balade des Everglades en hydroglisseur. Appelé “airboat” en anglais. Sachez que plusieurs agences vous proposeront des tours depuis Miami et aux alentours. Vous pouvez aussi vous rendre directement dans le parc national et prendre vos tickets dans l’une des nombreuses agences d’excursions qui se trouvent sur place.

La plupart des excursions durent entre 30 et 45 minutes en petits groupes de maximum 10 personnes. Les prix des tickets varient généralement entre 20 et 30 dollars par personne pour un adulte. Ensuite, sachez qu’en haute saison il y a des départs prévus environs toutes les demi-heures. Enfin, durant l’excursion vous aurez la possibilité de voir plusieurs crocodiles ou alligators, de contempler la diversité de la flore et de faire une petite balade dans la jungle. Le tout accompagnée d’un guide américain.

Le parc national des Everglades est de loin un des endroits à ne pas rater pendant votre road trip aux USA. Il vous laissera de bon souvenir après votre voyage aux États-Unis aux petits comme aux grands.

Le centre spatial de la Nasa Kennedy en Floride

Si vous êtes passionné par la conquête de l’espace, ne ratez pas la mythique visite du « John F. Kennedy Space Center » lors de votre voyage aux États-Unis. Voir des fusées grandeur nature et entrer dans un lieu de légende que sont les installations de la NASA, seront au menu de ce passionnant road trip.

Créé en 1959, le centre a vu se dérouler les plus grands exploits de l’histoire. Depuis celui d’Armstrong sur la lune en 1969. Au large de l’agglomération de Titusville, la presqu’île de Cape Canaveral paraît jalousement gardée derrière ses grillages et barbelés. Bien qu’il se visite, le Kennedy Space Center n’est pas un parc d’attractions mais le véritable centre de lancement de la NASA. Le National Aeronautics and Space Administration comprend les zones de préparation des navettes et les pas de tir. Vous pouvez le rejoindre par une seule et unique route qui peut être fermée à la circulation, certains jours exceptionnels de lancement d’engins spatiaux.

A fond les fusées !

Même s’il faut se contenter de reconstitutions, rassurez-vous, elles sont spectaculaires. D’abord, la visite du « Rocket Garden » alterne sensations fortes et salles d’exposition démesurées. On y trouve tous les modèles de fusées envoyées par la NASA dans l’espace, des programmes Mercury à Apollo, en passant par Gemini.

Ensuite, le clou du spectacle reste l’Apollo-Saturn V Center qui retrace l’épopée de la conquête lunaire. Le mythe Apollo est à fleur de doigt : la salle de contrôle du lancement, avec ordinateurs, téléphones et écrans de contrôle d’un autre temps.

Au-dessus de vos têtes, vous serez surpris par la véritable fusée Saturn V. Elle déroule ses 111 mètres de long et ses 10 mètres de diamètres. Taille réelle, prouesse réelle. La même qui a conduit des hommes sur la lune. Il reste à ce jour parmi les machines les plus complexes et les plus puissantes jamais réalisées par l’homme.

La visite, vers l’infini.

La Shuttle Launch Experience vous propose rien de moins que de vivre le lancement d’une navette Shuttle. Coaché par de véritables astronautes, parmi lesquels le Commander Charlie Bolden. Rassurez-vous, ce n’est qu’une simulation mais elle promet de retranscrire, au plus près, les sensations des astronautes dans un décor forcément plus vrai que nature

Des cars vous permettront de faire une visite du complexe. L’itinéraire typique passe par une route longeant le bâtiment d’assemblage des véhicules. Le chemin qu’emprunte la navette spatiale pour aller jusqu’au pas de tir. Au cœur de cette zone, se profile une occasion unique d’approcher les « Launch pads » du Centre. Si vous avez de la chance, à partir de la plateforme d’observation à 360°C de la « LC-39 Observation Gantry », vous devinerez le ballet des employés de la NASA préparant l’un des deux pas de tir pour un nouveau lancement, qui sera probablement effectué avec succès quelques semaines plus tard.

Washington et son magnifique Capitole

C’est l’une des structures les plus symboliques et les plus impressionnantes du monde. Il s’agit du Capitole des États-Unis, situé à Washington D.C. Un exemple magnifique d’architecture néo-classique couvrant plus de 139 000 m2, avec plus de 600 pièces. Le bâtiment que vous aurez le loisir de visiter lors de votre voyage aux États-Unis est le résultat de plusieurs grandes périodes de construction depuis que le président George Washington a posé la première pierre le 18 septembre 1793. Un lieu à inclure dans votre prochain road trip aux Etats-Unis.

Un concept qui renoue avec l’histoire

Le bâtiment abrite le Congrès des États-Unis. Il est formé par la Chambre des représentants et le Sénat. Au fil des ans, il est devenu un symbole de la liberté et de la démocratie. Depuis sa création, le bâtiment voulait être un symbole. Il prend d’abord le nom du Capitole se rapportant à la Rome antique, nation autonome, modèle aux fondateurs de l’Union. Il voulait également établir une connexion avec l’Empire romain par l’architecture, en optant pour un style néo-classique blanc.

Un dôme issu de l’Antiquité

C’est bien sûr le dôme du Capitole qui est la partie la plus symbolique du bâtiment. Réalisé en 1856 par Thomas U. Walter, sur des plans qui s’inspiraient du fameux Panthéon de Paris. D’une hauteur de 87 mètres et d’un diamètre de 29 mètres, cette coupole est une des plus impressionnants au monde. Elle est surmontée depuis 1863, d’une statue en bronze de 5,94 mètres de haut et pesant 6,8 tonnes, représentant Perséphone, fille de Zeus et de Déméter, la déesse des enfers selon la mythologie grecque. Au nord de la rotonde vous découvrirez l’ancienne Chambre du Sénat avec ses colonnes ioniques en marbre, celles de style corinthien en fonte et le portrait de George Washington réalisé par le peintre américain Rembrandt Peale. Au sud de la rotonde, vous visiterez l’Ancienne Chambre de la Cour Suprême réalisée par Benjamin Henry Latrobe.

Une balade agréable

D’abord, ne manquez lors de votre visite du Capitole lors de votre voyage aux États-Unis, les 23 hectares qui l’entourent et qui sont absolument dédiés aux sorties en famille, aux pique-niques et arrêts sur un banc à regarder les gens passer. Ensuite, les 4000 arbres plantés laissent de quoi vous reposer fraîchement, et les 12 km d’allées de quoi vous laisser tenter par des promenades ombragées pendant votre road trip dans l’Est des États-Unis.

Washington DC district de Columbia

Washington DC ou le district de Columbia, est le point zéro des 50 États américains. Constitué à rebours, ce point zéro n’a pas précédé la création des États-Unis, mais il en est la capitale fédérale. C’est à partir de là que les coordonnées géographiques des Etats sont définies, et cela peut être aussi le point de départ de votre road-trip dans le pays de l’Oncle Sam. N’ayez pas peur de vous rendre à la ville présidentielle lors de votre voyage aux États-Unis, cela ne déconcentrera pas le chef de l’État dans son œuvre.

Historique de Washington

Washington DC est à distinguer de l’État de Washington, situé à quelques milliers de kilomètres. C’est une ville indépendante, ne faisant pas partie d’un des 50 Etats américains. Elle fut créée de toutes pièces, dans le but d’être ce qu’elle est aujourd’hui, la capitale fédérale de la planète US. Tout d’abord, c’est en 1791 et après la Guerre d’Indépendance que l’idée d’une capitale fédérant les Etats-Unis fut signée. On lui donna le nom de Washington en mémoire du premier président américain. Par la suite, c’est à l’ingénieur franco-américain, Pierre Charles L’Enfant, que la conception des plans de la ville fut confiée. Après avoir été la cible des Danois et des Canadiens, Washington DC renaît de ses cendres. Elle compte près de 6 000 000 d’habitants dont plus de la moitié sont d’origine afro-américaine.

Organisation de la ville

La ville abrite les plus grandes institutions politiques et gouvernementales, comme la Maison Blanche, le Capitole ou encore le siège du FBI.  Par ailleurs, un grand nombre de musées (Spy Museum, National Air and Space Museum), de mémoriaux nationaux (Jefferson Memorial, Franklin Delano Roosevelt Memorial), de parcs (Theodore Roosevelt Island Memorial Park) et de centres culturels (John F. Kennedy Center of the Performing Arts). Par ailleurs, la capitale fédérale se vante d’abriter la Bibliothèque du Congrès qui est la plus grande bibliothèque du monde. Ce qui fait donc beaucoup de visites intéressantes pour que votre voyage aux États-Unis passe par Washington. Pour la petite anecdote, le point zéro des Etats-Unis interdit formellement la construction de gratte-ciels sur son sol.

Le Pont de Brooklyn

Célébré par les frères Lumières dans un film éponyme en 1896, ayant vu la mort de Godzilla dans l’œuvre de Rolland Emmerich en 1998, mais ayant aussi été le théâtre de décès réels, le Pont de Brooklyn, dans l’Etat de New York, est l’une des étapes clés de tout voyage à New York.

Brooklyn Bridge : symboles et tragédies

L’édification du Pont de Brooklyn est autant un projet ambitieux et majestueux qu’une entreprise émaillée d’évènement tragiques.

L’histoire de ce monument comporte, en effet, quelques épisodes douloureux qui contribuent d’ailleurs à en faire un lieu si particulier.

14 années de travaux ont été nécessaires pour achever le Brooklyn Bridge, l’un des fleurons de New York et des Etats-Unis. Finalement, son inauguration a eu lieu en 1883 et son ouverture à la circulation s’est faite le 24 mai de cette année. Mais entretemps, l’architecte en chef de ce projet, John Augustus Roebling, est décédé de manière accidentelle sur le chantier, et ce, dès le début des travaux. Son fils et l’épouse de cette dernière ont repris le flambeau.

Par la suite, la construction de ce pont suspendu, l’un des plus anciens du pays, aura coûté la vie à 27 ouvriers. Des morts parmi les usagers ont aussi été à déplorer, notamment les 12 victimes d’une bousculade survenue quelques jours à peine après son inauguration.

Quoi qu’il en soit, cet ouvrage de 1825 mètres de long a été très bien accueilli par les New-yorkais, car il leur évitait de prendre systématiquement le ferry pour aller de Brooklyn à Manhattan ou dans l’autre sens.

Une étape incontournable de votre road trip new-yorkais

Plus de 130 ans après sa construction, le Pont de Brooklyn se tient toujours aussi majestueusement au-dessus de l’East River et attire un très grand nombre de touristes, outre, bien entendu, les Américains qui le traversent au quotidien.

L’ouvrage, reposant sur deux énormes piliers et maintenu par des câbles, est constitué de deux niveaux ; l’un destiné aux véhicules motorisés et l’autre pour les piétons et cyclistes. Pour profiter pleinement de la vue qu’il offre, notamment sur l’arrondissement de Manhattan et sur l’East River, il est préférable d’en faire la traversée à pied ou à vélo. La beauté de la ville et le passage des embarcations de toutes tailles empruntant le cours d’eau sont des spectacles qui valent franchement le détour à l’occasion de votre road trip à New York.

Parc National Theodore Roosevelt au Dakota du Nord

Le Parc National Théodore Roosevelt revêt une dimension historique importante lors de votre voyage aux États-Unis. En effet, c’est grâce au président américain, Théodore Roosevelt, que ce territoire gigantesque de l’état du Dakota du Nord est ce qu’il est aujourd’hui. C’est d’abord un immense étalage de reliefs impressionnants, dans lequel faune et flore prospèrent. Les amoureux de la nature en road trip ou en circuit en Amérique ne pourront que s’extasier à se promener entre les canyons et autres reliefs d’une beauté à couper le souffle.

Historique

Le Parc National Théodore Roosevelt est vieux de 65 millions d’années. Il ne détient son nom et son statut actuel que depuis 1978. C’est en 1884 que l’histoire de ce parc prit son tournant avec la mort de la femme et de la mère de Théodore Roosevelt. A cette époque, le futur président s’était replié dans son ranch situé dans le Dakota du Nord. Afin de se remettre de cette perte douloureuse. Il passa quelques années dans ce qu’on appelle les badlands. Il y éleva des bêtes et se consola de sa tragédie. En 1901, Theodore Roosevelt fut élu président. Un président dont la politique et l’action seront fortement imprégnées de son parcours au ranch. Puis, c’est en 1978 que le parc devint un parc national. Il fut ensuite nommé en hommage au président.

Faune et reliefs

Composé de trois divisions majeures (South Unit, le ranch Elkhorn et North Unit), le parc a une superficie de 285km². Le Parc National Théodore Roosevelt est un fabuleux étalage de formations rocheuses ; collines, plaines, dômes et canyons. Les badlands du Dakota du Nord ont quelque chose d’étrangement attirant lors d’un voyage aux États-Unis. Après s’être retrouvés en voie de disparition, les bisons y prospèrent, aux côtés des coyotes, des chiens de prairie et des chevaux sauvages. D’ailleurs, et grâce à l’initiative de Théodore Roosevelt, les parcs et forêts des États-Unis sont aujourd’hui sous la protection de l’US Forest Service.

Le Dakota du Sud

Bordé à l’ouest par le Wyoming et le Montana, au nord par le Dakota du Nord, à l’est par le Minnesota et l’Iowa et au sud par le Nebraska, le Dakota du Sud est un Etat du Midwest. Il est divisé en deux par le fleuve. Le Missouri coule du nord vers le sud : à l’est du fleuve se trouvent la plupart des habitants et les exploitations agricoles. A l’ouest prédominent l’élevage et le tourisme.

La conquête de l’Ouest et la ruée vers l’or a profondément marqué l’histoire du Dakota du Sud. On en trouve toujours les traces dans différentes villes où les bâtiments d’époque sont encore présents.

Si vous n’avez jamais songé à faire un road trip dans le Dakota du Sud, ce qui va suivre pourrait vous faire changer d’avis !

Visite du mémorial du Mont Rushmore

Le mémorial national du Mont Rushmore (Mount Rushmore National Memorial en anglais) est l’un des monuments les plus connus des Etats-Unis.  Construite entre 1927 et 1941. Il s’agit d’une structure impressionnante par la taille, sculptée dans le granit par Gutzon Borglum et son fils, Lincoln Borglum. On peut y voir les visages de 4 présidents américains, admirablement sculptés à flanc de montagne : George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.

La structure a ensuite inspiré la création du Crazy Horse Memorial : cette gravure haute de 172 mètres rend hommage au célèbre chef indien !

Promenade dans les Badlands

S’étendant sur 98 700 hectares, les Badlands regorgent de  paysages  étonnants. Il s’agit d’un parc national peu connu, mais qui vaut vraiment le détour. Bordé par la White River au sud et par la rivière Cheyenne au nord. Il a été formé au cours des âges par des dépôts essentiellement sédimentaires (sable, limon, argile) peu solidifiés par cimentation.

On peut y voir d’immenses roches à l’aspect quasi lunaire, situées au milieu des grandes plaines. Le contraste est tout à fait étonnant, d’autant que les roches présentent d’incroyables dégradations de couleurs !

Monument Valley

Plongez au cœur de la légende et visitez le Monument Valley à la frontière de l’Utah et de l’Arizona, en pleine Navajo Nation. Il est,avec le Grand Canyon, l’image iconique de l’Ouest américain. C’est en effet l’un des phénomènes les plus extraordinaires des Etats-Unis, caractérisé par un ensemble de vastes buttes de grès, où les pitons de roche rouge atteignent jusqu’à 300 mètres de hauteur.

Un territoire sacré

La vallée est gérée par les Indiens « Navajos », peuple d’éleveurs et de chasseurs, qui préservent ce site sacré, en domestiquant une terre éminemment aride. Dans leur langue, Monument Valley, dite, « Tsé Bii’ Ndzisgaii », signifie la vallée des roches. Les Navajos y vivent grâce à l’agriculture, l’élevage de moutons, mais aussi la vente d’objets artisanaux et le tourisme. Ils habitent aujourd’hui encore, à la manière de leurs ancêtres, dans des « hogans ».

Une visite mythique

Le site est un hallucinant chapelet de monolithes, tables et buttes se dressent contre un ciel d’un bleu pur. Ce décor en trompe-l’œil est une « plaine des colosses » dont la vue coupe le souffle. La lumière y orchestre une magnifique chorégraphie. Le lieu peut se visiter en voiture, à cheval ouse découvrir du ciel en montgolfière.

Dans la vallée, les formations exhibent d’abord, dans une allégorie géologique, leurs singuliers visages. Une mesa accolée d’une haute cheminée de grès devient au regard une gigantesque manique, c’est « Mitten Rock ». Ensuite, plus loin, trois pitons élancés prennent vie et l’on salue les « Three Sisters »vénérées des Navajos. Des arches graciles baptisées « Pleine Lune » ou « Lune de Miel », sont des fenêtres ouvertes sur le grand univers si l’on en croit la sagesse des chamanes. Au fil de la découverte, les roches dévoilent leurs noms et leurs formes : la Diligence, le Roi sur son Trône, l’Ours et le Lièvre, etc.

Un décor légendaire

C’est évidement grâce au western « La Chevauchée Fantastique » tourné par John Ford en 1938, où un jeune acteur du nom de John Wayne, y faisait ses débuts, que le grand public a découvert ces formes étranges qui depuis ont servi de toile de fond à tant de publicités et de films. Pour lui rendre hommage, un promontoire au sommet d’une falaise porte son nom. « John Ford Point » offre un panorama grandiose sur « The Mittens » et « Merrick Butte ».

Monument Valley est la quintessence du voyage dans l’Ouest des Etats-Unis. Elle de ce fait une étape incontournable lors de votre Road Trip américain.

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